La Dolce Vita & Beyond de BULGARI

Haute joaillerie

Écrit par Bérengère Treussard - Dimanche 22 septembre 2013

© Filippo Lambertenghi Deliliers

Aaaaah, l’Italie des années 50-60, la Dolce Vita, ses femmes pulpeuses et glamour, ses robes somptueuses et ses bijoux Bulgari of course... De Sophia Loren à Liz Taylor, Bulgari a su également séduire ces icônes Hollywoodiennes avec ses bijoux colorés et si contemporains.

Pour rappel, parce que l’histoire d’une Maison est souvent aussi passionnante que les bijoux qu’elle a créé, la Maison Bulgari est née en 1884 à Rome Via Sistina. En 1905, son fondateur, Sotirio Bulgari, émigrant grec issu d’une famille d’orfèvres, aidé par ses fils Costantino et Giorgio, inaugure la boutique phare de Bulgari à Rome, Via Condotti.

Au début du XXe siècle, les deux frères Bulgari développent un vif intérêt pour les pierres précieuses, les bijoux et les montres. Ils développent leur savoir-faire et remplacent progressivement leur père dans la gestion de l’entreprise. Les premières années suivant la Seconde guerre mondiale marquent un tournant historique dans l’histoire de Bulgari. Giorgio et Costantino décident de s’éloigner des règles strictes de l’école d’orfèvrerie française et créent un style unique inspiré par le classicisme gréco-romain, la Renaissance italienne et l’école romaine d’orfèvrerie du XIXe siècle.

Dans les années 1950-60, le style audacieux et innovant de Bulgari s’impose dans le monde de la jet-set et du cinéma.

Ces photos sublissimes de Filippo Lambertenghi Deliliers traduisent parfaitement ce glamour de l’époque et mettent idéalement en valeur ces somptueux bijoux en pierres précieuses et pierre fines qui signent un style tout à fait révolutionnaire en joaillerie pour l’époque.

Je suis absolument fan de ces photos, j’a-do-re !

© Filippo Lambertenghi Deliliers © Filippo Lambertenghi Deliliers

L’actualité de Bulgari, c’est quoi ?

© Filippo Lambertenghi Deliliers

Après l’exposition de la nef du Grand Palais en 2010, Bulgari traverse l’atlantique, investi la baie de San Francisco en choisissant comme écrin les vitrines du Young Museum, temple des beaux-arts au design futuriste, pour dévoiler :

« The Art of Bulgari : La Dolce Vita & Beyond, 1950-1990 »

Du 21 septembre 2013 au 17 février 2014

Un exposition qui compile, autour de 150 pièces, quatre décennies de bijoux rythmées bien sûr par l’icône de toujours, Elizabeth Taylor, mais aussi par la création de quelques-unes des pièces maîtresses de la maison, comme le Serpenti ou l’or délicatement ouvragé de la collection Parentesi mises en valeur dans les photos ci-dessus.

Coup de projecteur sur ce collier en or jaune, émeraudes, améthystes, turquoises et diamants, imaginé en 1965 par la maison italienne et à redécouvrir à San Francisco au fil de l’exposition « The Art of Bulgari : La Dolce Vita & Beyond, 1950-1990 ».

Même si cela paraît très tentant, et que, traverser un continent ne me fait pas vraiment peur, surtout quand il s’agit d’aller admirer les plus belles pièces de Bulgari – Oui, je sais 2010 c’était hier, mais bon, hihihi – il faut parfois savoir être raisonnable….

Les éditions Prestel ont pensé à nous et nous ont compilé l’essence même de cette rétrospective en un très beau livre pour nous permettre de voyager au cœur de la poésie colorée de Bulgari tout en restant chez nous.

Bon, il manquera toujours le plaisir de pouvoir admirer les pierres et le détails des bijoux mais, ces 150 pièces, dont le détail s’admire au fil des pages est éclairé par les précieuses anecdotes de deux grands noms de la joaillerie, Amanda Triossi et Martin Chapman.

Un très beau livre…

Je ne sais pas pour vous, mais tout cela m’a donné une furieuse envie de partir en Italie… Je m’imagine déjà en Toscane, dans une somptueuse villa à l’ombre des pins, portant ce petit ensemble en émeraudes absolument ravissant…

Aaah, la Dolce vita !

© Filippo Lambertenghi Deliliers

Mais, demain c’est lundi, back to reality !

Bonne semaine !