Écrit par Bérengère Treussard - Lundi 6 juin 2011
Le Padparadscha… que de poésie dans ce nom d’origine cinghalaise dont le sens littéral serait « couleur de la fleur de lotus au coucher du soleil »
Derrière ce nom se cache un saphir qui n’est pas bleu mais rose orangé.
Il existe d’ailleurs tout un débat sur la véritable couleur du Padparadscha :
Monsieur G. Robert Crowningshield, gemmologiste disparu en 2006 et l’un des fondateurs du GIA (Gemological Institute of America : l’un des laboratoires de gemmologie les plus réputés au monde) a écrit sur le sujet en 1983 (« What’s In a Name? » Spring, 1983, Gems & Gemology, pages 30-36) pour déterminer le saphir dont la couleur peut obtenir l’appellation de Padparadscha et a décrit cette couleur comme délicate, le débat subsiste…
Je dirais que cette couleur est tout simplement exquise… pour moi qui aime le saphir rose, le Padparadscha est tout simplement le rêve ultime…
De ce rêve ultime,
Harry Winston, célèbre joaillier New Yorkais, émigrant ukrainien arrivé aux États-Unis au début du XXe siècle avec sa famille qui a créé la marque en 1932. Il est décédé en 1978 mais la marque est toujours présente.
En effet, aux États-Unis beaucoup plus qu’en France, la marque Harry Winston est devenue une expression courante pour désigner une ambiance de luxe et d’argent.
Au point que le pouvoir évocateur de ce nom est souvent utilisé dans des œuvres de fiction comme en 1953, dans le film Gentlemen Prefer Blondes (Les hommes préfèrent les blondes), la chanson « Diamonds are a Girl’s Best Friend » chantée par Marilyn Monroe, inclut la phrase suivante :
« Talk to me, Harry Winston, tell me all about it »
Poupoupidou…