Écrit par Bérengère Treussard - Dimanche 10 janvier 2016
La maison
Gros coup de cœur pour ces bagues de la collection "Temptations", acidulées et colorées ornées des pierres centrales taillées en forme de poires. Les représenter dans des dragées m’a semblé une évidence : une tentation noble et délicate à la fois, une gourmandise symbole de moments forts et importants d’une vie. Des bagues tentatrices, célébrant l’amour, toute résistance serait vaine… Bagues de fiançailles ou de naissance originales, elles sont également idéales pour être la reine des soirées de la rentrée…
Pour les avoir observées de très près, ces bagues sont serties de pierres centrales d’une qualité assez exceptionnelle. En haut à droite, une magnifique bague en or blanc sertie d’une aigue-marine poire de 15.40 carats, de 2 saphirs roses (7.70 carats) et de 115 diamants (1.89 carats). A gauche, une bague en or blanc sertie d’une Topaze Impériale poire de 15.23 carats, de 2 tanzanites ovales (2.12 carats) et de 130 diamants (0.91 carats). Et enfin en bas, une bague en or blanc sertie de 123 diamants (1.39 carats), de 2 topazes (4.80 carats) et d’une tourmaline (9.22 carats).
C’est bien simple, je n’avais qu’une seule envie à la fin du shooting : les garder ! Et plus particulièrement cette fabuleuse bague avec l’aigue-marine d’un bleu changeant extraordinaire.
Tout le monde connaît la maison
La manufacture est créée en 1860 par Louis-Ulysse Chopard, elle produit alors des montres et des chronomètres de précision qui s’impose au XIXe comme une référence avec la marque L.U.C. Pour se démarquer de ses nombreux concurrents, Chopard confectionne des montres innovantes de précision, au décor sophistiqué et prospecte sa clientèle en Europe de l’Est, en Russie et en Scandinavie avec ses plus belles créations. Le tsar de Russie devient rapidement son client. En 1913, Louis-Ulysse fait paraître la première publicité pour « Fabrique de montres L.U.C L.-U. Chopard, maison fondée en 1860 ». Les années suivantes son fils Paul-Louis reprend la manufacture.
L’entreprise est ensuite reprise en 1963 par Karl Scheufele, horloger et joaillier allemand établi à Pforzheim en Allemagne qui réunit les deux productions sous la marque Chopard et fait prospérer la marque avec son épouse Karin et ses deux enfants Karl-Friedrich et Caroline en s’ouvrant alors au monde entier.
Le goût de l’excellence, la quête de la qualité, la créativité, l’innovation, l’indépendance, et le respect humain sont les valeurs communes aux deux sociétés qui ont su créer une véritable « maison » autour de quatre valeurs essentielles :
• le savoir-faire en horlogerie et en joaillerie au service d’une qualité irréprochable ;
• le respect de la tradition, des valeurs familiales et l’importance accordée à la transmission de l’expertise ;
• la créativité soutenue par l’innovation : les montres L.U.C ou 1000 Miglia, et les bijoux, Happy Diamonds et Haute Joaillerie, en sont les plus brillants témoins ;
• enfin l’engagement de Chopard dans des actions philanthropiques et responsables de mécénat.
Grâce à son habileté commerciale et sa passion des voyages, Karl Schefeule fait renaître Chopard et la transforme en une marque internationale d’horlogerie et de joaillerie. Les créations se révèlent non seulement ludiques et originales mais surtout d’une qualité hors pair. Elles apportent un vrai souffle d’innovation. Le look Chopard nait alors et se nourrit des racines de la maison que sont l’Art nouveau et l’Art déco.
En 1972 Karl Scheufele réinterprète l’Art nouveau dans une série de montres aux lignes végétales. Ce sera Belle Époque. Toujours dans cette veine végétale, Cascade, Happy Diamonds en 1976, Moonlight, ou Paradiso suivent. La signature stylistique Chopard se révèle polymorphe, à l’image des hommes et des femmes qu’il conquiert: des montres volontairement très rondes reprenant les courbes sensuelles et les couleurs vives des années 1970, de larges manchettes en onyx, malachite, corail, turquoise, mélangeant l’audace des formes et la beauté des pierres. En 1972-74 les femmes adoptent la montre Jeans et son bracelet en fameux denim. Un vent nouveau souffle sur les montres joaillières. « C’est mon père qui a eu l’idée de mettre des diamants sur une lunette de montre homme. Il voyageait beaucoup dans le Moyen-Orient où Chopard a été le premier sur le marché. » Caroline Scheufele.
Dans les années 1990, Caroline Scheufele et Karl-Friedrich Scheufele forment un nouveau duo de dirigeants à l’image de leurs parents. Chacun d’eux réinterprète la tradition familiale : Caroline réinvente la tradition de l’orfèvre de Pforzheim en initiant de fastueuses collections de Haute Joaillerie ; Karl-Friedrich celle de l’horloger de Sonvilier, en fondant une manufacture de Haute Horlogerie, à Fleurier en 1996. Partenaires complémentaires, partageant le même bureau, ils écrivent une nouvelle page de la saga Chopard.
Karl-Friedrich, orfèvre et horloger diplômé, dirige la division des montres pour hommes, la manufacture de Fleurier et ses développements connexes, et règle les aspects technologiques et commerciaux de l’entreprise.
Caroline, passionnée de pierres précieuses et gemmologue, est responsable de la création, de la Haute Joaillerie, de l’organisation et de la gestion des boutiques, des parfums et des accessoires. La famille tient conseil régulièrement afin de statuer sur l’évolution de l’entreprise : stratégie globale, questions de production ou de distribution, nouveaux designs, nouveaux produits. Souci du détail, réserve et politique des petits pas priment.
Chopard dispose de douze filiales : Allemagne, Autriche, Espagne, France, Royaume-Uni, Italie, Etats-Unis, Amérique latine, Asie, Japon, Hong Kong, Malaisie et est présente dans 124 pays, elle réunit près de 2000 collaborateurs fabriquant 80 000 montres et 70 000 bijoux par an.
Présente sur 4 sites, la manufacture réunie plus de 30 métiers : Soucieux de réduire sa dépendance vis-à-vis de ses fournisseurs, Karl Scheufele a mis en place une importante intégration verticale de la production. « Nous faisons presque tout nous-mêmes, des boîtiers aux bracelets. Les idées sont immédiatement réalisées grâce à nos deux studios de création horlogère et joaillière ». Ainsi Chopard dispose d’une expertise et d’une capacité d’innovation considérables.
A Meyrin, à Fleurier et à Pforzheim s’affairent ingénieurs, prototypistes, designers, orfèvres, horlogers, tourneurs, outilleurs, polisseurs, fondeurs, graveurs, mécaniciens sur des machines CNC ; tous s’activent pour façonner les pièces de joaillerie ou d’horlogerie, des mouvements automatiques ou d’autres composants essentiels. A Meyrin, Chopard réalise jusqu’à ses alliages d’or; Pforzheim travaille essentiellement la bijouterie ; et à Fleurier naissent les montres de Haute Horlogerie L.U.C. Pour la conception des stands d’exposition des salons professionnels et des présentoirs des boutiques, Chopard dispose là encore d’un département de décoration interne.Le service après-vente est également intégré, comme les équipes de communication et de marketing.
Pour transmettre son savoir-faire et développer l’innovation Chopard dispose d’un pôle de formation en interne depuis 1994. Chaque année, 25 apprentis horlogers-joaillers sur quatre ans sont suivis par un maître d’apprentissage sur les trois sites. Le « Prix de la Meilleure Entreprise Formatrice 2008 » dans la catégorie « Arts appliqués » décerné par l’Etat de Genève a récompensé l’engagement de Chopard à long terme.
En 2010, Chopard célèbre ses cent cinquante ans grâce à des collections Haute Joaillerie et Haute Horlogerie, exprimant la modernité et l’expertise de la maison. Signal symbolique fort des 150 ans passés, elles racontent aussi son présent. Elles laissent envisager un futur fondé sur la transmission de l’excellence et l’indépendance d’une maison conçue pour surmonter les aléas du temps, au moins pour 150 ans encore…
Des modèles célèbres : Depuis les Happy Diamonds, l’histoire de Chopard est jalonnée de collections emblématiques, qui ont marqué l’évolution de l’horlogerie et de la joaillerie.
Happy Diamonds ou les diamants en liberté : En 1976 une expression inédite de la montre révolutionne le monde de l’horlogerie. Happy Diamonds de Chopard révèle une forme inattendue de la montre sertie de diamants. Lors d’une promenade en Forêt Noire, le décorateur et designer Ronald Kurowski de Chopard est émerveillé par la vue d’une cascade : les gouttelettes d’eau s’en échappant réfléchissaient la lumière du jour et scintillaient de toutes les nuances de l’arc-en-ciel. De cette vision jaillit en lui une idée de génie : pour que les diamants brillent de mille feux, ils doivent être libérés de leurs griffes et circuler librement. Libres donc heureux, les premiers modèles de Happy Diamonds sont masculins sur un fond d’onyx. En les voyant, Karin Scheufele s’écrie : « ces diamants sont plus heureux en liberté ». La montre est donc logiquement baptisée Happy Diamonds, un nom prédestiné qui allait faire le tour du monde. Happy Diamonds se compose d’un cadran sous deux plaques de verre-saphir entre lesquelles dansent des diamants libres. Tout autour de ce cadran, leurs mouvements imprévisibles exercent une fascination irrésistible. Les montres Happy Diamonds autorisent les déclinaisons les plus originales. Diamants blancs, noirs ou roses, rubis, saphirs et émeraudes rivalisent de beauté et d’éclat dans leur écrin de verre.
Après cette montre, toute une collection a été déclinée et en voici les tous nouveaux modèles notamment en bague.
Le clown ou le coup de maître d’une jeune femme : Adolescente, Caroline Scheufele dessinait des pièces de joaillerie. En 1985, un premier dessin la fait entrer de plain pied dans l’univers de la création : un clown, aux jambes désarticulées et au ventre rempli de diamants et de pierres de couleurs. Ce design, empreint d’humour, donne une nouvelle jeunesse à Chopard. La réussite est immédiate. Il devient le fétiche de la maison : une belle entrée en matière pour la fille du patron ! Après le succès du clown, Caroline crée une vraie ligne de bijoux Happy Diamonds, qui séduit alors une clientèle rajeunie.
Caroline Scheufele consacre toute son énergie et sa passion à la création, aux boutiques et aux accessoires. Au fil des ans, elle s’est affirmée grâce au succès de ses collections. En imposant la joaillerie, Caroline a renoué avec une ancienne tradition familiale : ainsi aujourd’hui Chopard, jadis exclusivement horloger, crée presque autant de bijoux que de garde-temps. Amoureuse des diamants, comme son père, Caroline Scheufele en a paré les plus beaux modèles de ses collections. Que ce soient les Happy Diamonds dont elle a renouvelé le design et développé des collections ou les époustouflantes
Happy Sport : féminité sportive Montre préférée de Caroline Scheufele, la Happy Sport signe son époque. Depuis 1993, sa liberté inédite d’unir l’acier aux diamants caracole en tête des succès horlogers. Au fil du temps et de ses déclinaisons, Happy Sport et ses diamants tourbillonnant, est devenue une icône de la Maison Chopard qui a fêté en 2013 les 20 ans de sa création en s’enrichissant d’une déclinaison mécanique, la nouvelle Happy Sport Medium Automatic.
Imperiale : l’Empire sinon rien ! En 1994 Chopard fait renaître les fastes de l’Empire. Imperiale présente une série de montres ultra-sophistiquées : des formes imposantes, un luxe des matières, des attaches serties de cabochons aux deux bouts évoquent les colonnes de l’époque napoléonienne
La Strada : une route pavée de diamants En 1994, Caroline, passionnée de cinéma, livre son interprétation du film éponyme de Fellini, en créant des parures de bijoux et des montres. Les lignes de la Strada évoquent l’atmosphère des années cinquante autant que les rondeurs féminines. En 2000 son design est revu.
Ice Cube : design frappé ! Ice Cube signe un tournant dans l’histoire du design chez Chopard. Le premier modèle est un cube en or blanc serti de 76 diamants taille carrée, sur un fond entièrement pavé. Ce design aux lignes extrêmement modernes est devenu une des collections emblématiques de la Maison. Depuis 1999 plus de 50 versions de la montre Ice Cube et plus de 300 versions de bijoux ont vu le jour. Pendentifs, colliers, boucles d’oreilles, bracelets, bagues… déclinent des motifs les plus simples aux plus exclusifs.
Happy Spirit : des ricochets sur l’eau Revendiquant son étroite filiation avec Happy Diamonds, le concept des diamants libres devenu indémodable, Happy Spirit met en situation un diamant mobile entouré de cercles dont les mouvements imprévisibles évoquent les ricochets sur l’eau.
Golden Diamonds : l’invention d’une nouvelle pierre précieuse. En 2002, Caroline Scheufele façonne une nouvelle pierre très surprenante : sous toutes ses couleurs, l’or se métamorphose en Golden Diamonds, une pierre douce et mystérieuse, qui emprunte aux diamants ses tailles traditionnelles. Dans les pièces Golden Diamonds, l’or se substitue aux diamants et tient la place d’honneur.
Two O Ten : force de l’élégance Anna Netrebko, devenue ambassadrice de la maison genevoise en avril 2007, a choisi de porter la Two O Ten, lancée la même année et destinée aux femmes dynamiques qui ne renoncent jamais à être élégantes.
Imperiale, montres et bijoux : En 2010, le modèle Imperiale est entièrement redessiné. Subtile alliance de majesté et de sophistication, l’Imperiale se veut chic et intemporelle, reprenant les codes qui ont fait son succès au moment de sa création. En 2011, la collection s’enrichit d’une ligne de bijoux évoquant une femme moderne, naturelle et raffinée, une personnalité affirmée qui aime les atours au luxe discret.
La petite histoire Chopardissimo : la montre la plus chère du monde Renommée pour ses montres joaillerie, Chopard réalise en 1997 la montre la plus précieuse du monde qui nécessite 2000 heures de travail, 874 diamants pour un total de 163 carats. L’audace de la Haute Joaillerie.
Lorsque Caroline rejoint la maison, Chopard est déjà une référence pour les montres élégantes et serties de pierres précieuses, mais pas pour la Haute Joaillerie. Sous son influence créative, Chopard se lance dans ce défi.
Cinq collections préfigurent l’affirmation d’une Haute Joaillerie forte et originale, résolument époustouflante tant par la taille des pièces que par leur sophistication : Casmir, La Vie en Rose, Pushkin, Copacabana, et 709 Madison.
Casmir : préciosité orientale. Créée en 1990, Casmir évoque la splendeur du Cachemire, au pied de l’Himalaya. Au-delà de la collection en elle-même, Casmir marque un tournant dans l’évolution de la maison. Elle remet aussi en vogue les cabochons, délaissés dans la joaillerie traditionnelle. Ce premier lancement important est ensuite suivi de Pushkin et de Copacabana. Les trois collections signent une joaillerie influencée par l’ethnographie et les voyages.
La Vie en Rose : tendres joyaux. Chopard a été la première maison à remettre au goût du jour les diamants roses, extrêmement rares, notamment pour en parer une montre. Il existe en effet un diamant rose pour 10 000 diamants blancs. Pour la petite histoire, Caroline Scheufele est séduite par un lot de cette pierre rare d’une qualité exceptionnelle au rose intense. Elle l’achète, même si elle ignore comment les utiliser. Le 23 décembre 1997, la facture arrive sur le bureau de son père. Karl Scheufele est furieux devant le montant de l’achat. Au dîner de Noël, il est distant avec sa fille et finit par lui lancer : « Tu as intérêt à avoir une bonne idée pour tes affreux cailloux ! ». Ainsi est née une collection de Haute Joaillerie particulièrement séduisante.
Pushkin : héritage russe. En 1999, Caroline Scheufele rend hommage au poète russe Alexandre Pouchkine pour le 200e anniversaire de sa naissance. En alliant avec originalité l’or, les perles, les pierres précieuses et les diamants polis ou satinés, Chopard soutient son esprit novateur.
Copacabana : princesse brésilienne. En 2005 rayonne sous une collection joyeuse et chatoyante : Copacabana voit le jour sur la plage la plus glamour du Brésil. Une ode à la couleur et à la lumière, vibrante sur la peau.
709 Madison : New York, New York ! Créée à l’occasion de l’inauguration de la flagship boutique au 709 Madison Avenue, en novembre 2007, la collection éponyme de Haute Joaillerie Chopard offre une vision grandiose de la ville qui ne dort jamais.
Animal World : Le bestiaire extraordinaire de Chopard. A l’occasion de ses 150 ans, Chopard, fidèle à sa créativité et à son audace légendaires, relève un nouveau défi en signant une collection de Haute Joaillerie de 150 pièces uniques sur le thème des animaux. Pour cette édition anniversaire, la maison a mobilisé l’ensemble de ses talents et puisé dans sa longue expérience, mêlant tradition, techniques de pointe et recherches documentées, poussant à l’extrême son goût de l’excellence et de la nouveauté. Le résultat est un bestiaire extraordinaire où se mêlent toutes les espèces, de la plus noble à la plus inattendue et dans lequel beauté, mystère et rêve prédominent.
Red Carpet : une collection inspirée par et pour le tapis rouge ! Le Festival de Cannes et sa mythique « montée des marches » inspire, en 2007, la première grande collection de Haute Joaillerie, destinée à magnifier les stars lors de la montée des marches. Depuis, en 2008 et 2009, les ateliers Chopard ont réitéré l’exploit en donnant naissance à 61 puis 62 pièces exceptionnelles. Depuis 10 ans, la Maison Chopard vit une véritable histoire d’amour avec le Festival de Cannes. Pour célébrer les 60 ans du Festival et les 10 ans de partenariat avec le plus glamour des festivals, Caroline Scheufele a imaginé une exceptionnelle collection de Haute Joaillerie : The Red Carpet Collection. 60 pièces uniques inspirées par le tapis rouge et les fameuses marches du Palais des Festivals. Amenées à parer les plus grandes actrices au cours de montées des marches exceptionnelles, ces parures brillent de tous les éclats des diamants, saphirs, et autres pierres précieuses multicolores qui composent des créations audacieuses et pleines de poésie. Dans une volonté de répondre aux attentes les plus diverses, la collection Red Carpet met également en lumière, perles, opale, corail, quartz, pierres de lunes, améthystes ou tourmalines dans un éventail de couleurs et de matières. Mieux que personne Caroline Scheufele connaît la frénésie qui entoure la montée des marches ainsi que l’énorme impact médiatique des photos des stars prises à cette occasion. Liant connaissance et souvent amitié avec nombre d’entre elles, elle sait l’importance que revêt ce moment à leurs yeux ainsi que le type de bijoux dont rêvent les stars. C’est pourquoi elle a imaginé des pièces originales, toutes très différentes les unes des autres, afin que chacune trouve la parure qui correspondra le mieux à sa personnalité et qui saura la mettre en valeur mieux qu’aucune autre.
La Palme d’Or : La vraie star du festival c’est elle ! Véritable bijou redessiné par Caroline Scheufele, réalisé au sein des ateliers genevois de Chopard et objet de toutes les convoitises, elle récompense le meilleur film de la compétition. Pierre Viot, alors président du Festival, rencontre Caroline Scheufele en 1997. Cette année-là, la Maison inaugure une nouvelle boutique sur la Croisette. Séduit par la créativité et l’énergie de la co-présidente de Chopard, il lui demande de redessiner et de réaliser la Palme d’Or. Sous le dessin de Caroline, l’illustre trophée gagne en finesse et entre dans l’univers de la haute joaillerie.
En 2000, deux “mini-palmes”, répliques de leur célèbre aînée, récompensant les prix d’interprétation masculin et féminin, sont ajoutées ; puis le prix de la Caméra d’Or est revu. L’emblème du festival de cinéma le plus célèbre au monde est désormais indissociable de l’histoire de Chopard.
Depuis 1998, la maison est le partenaire officiel du Festival, et créé chaque année le rêve en renouant son histoire d’amour avec le cinéma : parures pour la mythique « montée des marches », fêtes en l’honneur des films, trophée pour jeunes talents, Palme d’Or…Chopard accompagne le Festival à chaque pas.
Chopard pare les stars : Chopard aime les actrices et elles le lui rendent bien. Les différentes éditions du Festival de Cannes sont l’occasion de parer les plus belles stars : Cate Blanchett, Zhang Ziyi, Pénélope Cruz, Diane Kruger, Charlize Theron, Marion Cotillard, Emmanuelle Béart, Isabelle Huppert, Gwyneth Paltrow, Angelina Jolie, Sharon Stone, Catherine Deneuve et tant d’autres… Mythiques ou jeunes espoirs, toutes s’en remettent au joaillier qui les met si bien en lumière.
Sous la vision pertinente de Caroline Scheufele, Chopard a été la première maison à saisir le potentiel attractif des stars et de Cannes. Mais ce n’est pas seulement une affaire de communication. Avec Woody Allen, Elton John ou Marion Cotillard, l’émotion est toujours présente. Caroline choisit en 2006 son amie la top modèle Eva Herzigova comme égérie de la maison. Elizabeth Taylor a acheté une broche papillon ; Elton John collectionne montres et bijoux de la maison ; Elizabeth Hurley s’est mariée avec des alliances Chopard, Madonna porte des Happy Diamonds sur son album Confessions on the Dance Floor ou Hang Up. En 2006, Cate Blanchett porte un collier à Cannes qu’elle adore. Elle décide la costumière du film Elizabeth, l’âge d’or à venir voir les créations de Chopard. Cette dernière les apprécie au point de choisir de vrais bijoux Chopard pour le film. Les relations proches existantes entre la maison et les stars sont souvent un choix du cœur.
La petite histoire Chopard : porte-bonheur des stars aux Oscars Pour les stars, Chopard est devenu le joaillier porte-bonheur. En effet, en six ans, sept actrices sublimées par des parures Chopard ont remporté l’Oscar pour un premier ou pour un second rôle : Charlize Theron, Hilary Swank, Rachel Weisz, Helen Mirren, Marion Cotillard, Kate Winslet et Penelope Cruz.
Le Trophée Chopard : encourager les jeunes talents. Depuis 2001, le Trophée Chopard, décerné par un jury de professionnels, récompense deux révélations du cinéma, avec le soutien du Festival de Cannes. Par ce prix, remis à Cannes pendant le Festival, Chopard affirme son soutien aux jeunes acteurs, et au monde du cinéma.
Karl-Friedrich Scheufele, affable et pudique, il a su imposer une nouvelle vision de Chopard, orientée par deux de ses passions : la haute horlogerie et les voitures anciennes. Il n’en est pas moins persévérant. Persévérant pour asseoir la notoriété de la maison grâce notamment aux courses d’automobiles classiques. Persévérant pour fonder Chopard Manufacture. Son épouse, Christine, lui procure un soutien indispensable en matière de marketing, de production et de finances. La philosophie de cet homme presque secret se révèle aussi bien rationnelle qu’émotionnelle, refusant de considérer les choses d’une façon purement statistique.
Classic Racing : l’amour des belles mécaniques. Les amateurs de belles voitures ont souvent un faible pour les beaux garde-temps et réciproquement. Dans les deux cas, l’élégance sportive et la recherche de performances jouent le rôle principal. En soulevant le capot, on comprend ce qui se passe dans le moteur. Il en va de même avec l’horlogerie, cette mécanique à l’état pur, dont les mouvements se contemplent depuis l’arrière du boîtier. Aujourd’hui, le passionné se reconnaît à sa montre : l’amateur de technique choisira une complication mécanique, celui de voiture, une 1000 Miglia, une Jacky Ickx ou une Grand Prix de Monaco Historique. Karl-Friedrich partage le hobby de son père. Ensemble, ils ont réuni une collection de voitures remarquables, le fils jetant son dévolu sur les sportives anglaises et allemandes d’avant-guerre et d’après-guerre (Bentley Ferrari, Aston Martin, Porsche… et Mini Cooper), le père préférant les voitures sportives élégantes d’après-guerre. Il était donc évident que Chopard s’impliquerait dans le monde des courses d’automobiles anciennes. Au-delà de la
Mille Miglia : seule la victoire est belle. Chopard et la Mille Miglia sont devenus inséparables. L’aventure débute grâce à la passion personnelle de Karl et de Karl-Friedrich Scheufele pour les voitures de collection. Le fils découvre la course. Puis père et fils y participent en 1987 avec leurs voitures de collection. Un an plus tard, Chopard en devient le sponsor. Grâce à ce partenariat, la course Mille Miglia acquiert une notoriété internationale.
Chopard soutient également les 1000 Millas Sport en Argentine et la Festa Mille Miglia au Japon (courue au pied du mont Fuji pour la première fois en 1990) ainsi que la course de California Mille aux Etats-Unis.
Des montres dans la course. Naturellement, le sponsoring de ce rallye a donné naissance aux montres 1000 Miglia. Karl-Friedrich Scheufele a imaginé des lignes sportives et un mécanisme d’une extrême précision, destiné à chronométrer les courses. Ainsi est née en 1988 l’une des collections les plus prisées de Chopard. Chaque année, un nouveau modèle en série limitée est présenté. Les concurrents de l’épreuve en reçoivent un, avec leur numéro de participation gravé.
Grand Prix de Monaco Historique : « Gentlemen please start your engines ! » Considéré comme l’une des plus belles courses de voitures anciennes, le Grand Prix de Monaco Historique réunit des bolides datant de 1926 à 1978, classés en sept catégories, sur le circuit du Grand Prix de F1. Organisé en 1997 pour commémorer les 700 ans de la dynastie des Grimaldi, il aurait dû rester unique. Pourtant, l’engouement suscité par ce rassemblement de voitures de légende a incité le prestigieux Automobile Club de Monaco, à renouveler la course tous les deux ans. En 2002, Chopard devient le partenaire et chronométreur officiel de l’événement ; la maison met également au point des montres sportives raffinées d’inspiration classique, les modèles Grand Prix de Monaco Historique. Elles sont remises aux vainqueurs de chaque catégorie. Passion, émotion, critères de qualité rigoureux, précision : quatre points communs aux mondes de l’automobile et de l’horlogerie. En 2014 et pour la première fois, Chopard lance une véritable collection en lien avec cette course, composée de trois outils destinés à épauler le pilote. La collection Grand Prix de Monaco Historique est constituée d’un chrono, d’un modèle automatique et d’un modèle à indicateur de réserve de marche, dédiés au plus prestigieux des grands prix classiques ; ils incarnent la passion du pilotage et l’exigence horlogère de Chopard.
La renaissance de la manufacture. Les entreprises horlogères qui développent et produisent entièrement leurs propres composants et montres sont rares. Persuadé que l’entreprise doit réaliser ses mouvements pour honorer son passé horloger, Karl-Friedrich Scheufele convainc son père – et le conseil de famille – que l’avenir est aux montres mécaniques. Dans le plus grand secret, le projet est lancé à l’automne 1993.
Allier complexité et innovation. Pour réaliser un calibre inédit, Karl-Friedrich Scheufele choisit la voie la plus complexe : un mouvement à micro-rotor pour un maximum de flexibilité, un remontage automatique dans les deux sens pour la fiabilité, une grande réserve de marche, et la possibilité d’y insérer des complications. Présenter une originalité dans l’exécution et dans l’esthétique finale. La manufacture s’installe au Val-de-Travers par souci de discrétion. Le calibre ASP 94 est ainsi initié en 1993. Cependant, beaucoup trop bruyant et ne correspondant pas à la stratégie de production souhaitée, il est abandonné. La version définitive est finalement présentée à Noël 1995, sous la forme de vingt prototypes du calibre L.U.C 96.01-L. La mise en service s’effectue à Fleurier où un modeste local loué accueille l’unité de production ultramoderne en 1996. Au fur et à mesure que l’activité prend de l’ampleur, le bâtiment est acheté et complètement restauré en 2000. Au début, ce sont une douzaine de femmes et d’hommes qui sont engagés. Aujourd’hui, 145 personnes œuvrent à Fleurier. Plus de 45 millions de francs suisses ont été investis. En 2006, pour le dixième anniversaire de Chopard Manufacture, Karl-Friedrich Scheufele, grand collectionneur de garde-temps, inaugure le L.U.CEUM où montres et horloges historiques, créées entre 1500 et aujourd’hui, côtoient les modèles de la collection L.U.C de Chopard.
Une nouvelle histoire du temps. Depuis le début de l’aventure manufacture, pas moins de 10 familles de mouvements (96, 97, 98, 02, 04, 05, 03, 06, 01, 63) ont été imaginées et produites. Les variations sont, elles, aujourd’hui supérieures à 70 dont le L.U.C 96.01-L (le premier mouvement manufacture Chopard), le L.U.C 98.01-L (brevet Quattro® à quatre barillets), le calibre L.U.C 02.01-L (Tourbillon), le L.U.C 01.06–L (Haute Fréquence), le L.U.C 05.01-L (All-in-One), le L.U.C 97.03-L (Tonneau) et le chronographe L.U.C 03.03-L, certains étant dotés de nouvelles technologies développées par Chopard Technologies, l’entité recherche et développement du groupe Chopard.
Je suis assez fasciné par cette famille talentueuse qui a su allier réseau et savoir-faire en parant les plus grands de ce monde de ses créations originales et innovantes tout en restant financièrement autonome.
Cette année lors du salon
« The Journey » est un nouveau programme passionnant à travers lequel
L’or « Fairmined » est un or équitable, extrait par des exploitations artisanales, certifiées « Fairmined ». Ce label garantit un strict respect des règles de développement économique, social et environnemental lors de l’extraction. Chopard s’est rapproché de l’ONG sud-américaine ARM (Alliance for Responsible Mining) afin d’aider les communautés minières d’Amérique Latine à obtenir ce précieux certificat « Fairmined ». Première entreprise du secteur de l’horlogerie-joaillerie de luxe à agir en faveur des mineurs, la marque suisse contribue à améliorer leurs conditions de vie en leur assurant une sécurité sociale, un accès à l’éducation et à la formation tout en protégeant leurs ressources naturelles et leur habitat. La certification permettra à ces exploitations d’aborder le marché de manière régulière et de bénéficier d’un prix juste lors de la vente de l’or.
Un grand merci à la Maison
Les photos portées des bagues « Temptations » sont sur
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