Écrit par Bérengère Treussard - Samedi 13 mai 2017
Les beaux jours arrivent, le printemps est là et, en collaboration avec la talentueuse Mathilde Nivet nous avons voulu mettre en avant la bague de fiançailles romantique et florale.
Grande prêtresse du papier et habituée à mettre en scène la joaillerie, l’artiste
Partir de l’idée de la « Bague Marguerite » de la Princesse Kate Middleton autrefois portée par la légendaire Princesse Lady Di. Twister cette idée, révéler des design plus modernes, plus disruptifs tout en gardant le diamant comme symbole de l’amour éternel.
Proposer une sélection pointue avec :
•
•
•
• Le créateur parisien
•
• Et enfin trois bagues pour n’en former qu’une de la jeune marque de haute joaillerie
La bague de fiançailles est un symbole d’amour qui unit un homme et une femme pour l’éternité surtout s’il est orné d’un diamant. Mais il n’en a pas toujours été ainsi. Revenons succinctement à son histoire et à sa genèse.
La bague de fiançailles est une tradition que l’on retrouve dans tous les pays du monde quel que soit le milieu ou la religion depuis l’homme primitif. D’abord en os, pierre ou coquillages, la bague est ensuite fabriquée en fer. Les égyptiens la réalisent en or souvent ornée d’une agate, il est fort probable que l’habitude de la porter à l’annulaire de la main gauche provienne de cette civilisation qui a identifié la « veine d’amour » comme celle qui relie l’annulaire gauche au cœur !
Au 17ème siècle, on portait la bague au pouce pendant les fiançailles et elle était mise à l’annulaire pendant la messe de mariage. La bague s’enrichit alors d’émail, de bouquets de fleurs et d’inscriptions à l’intérieur de l’anneau. Puis au 18ème siècle, on voit l’apparition de plusieurs pierres et de symboles liés à l’amour tels les initiales des époux en diamants ou en perles fines et les intemporelles bagues « Pompadour » , « Marguerite » ou encore « Toi & Moi »
Pendant le siècle suivant, la bague de fiançailles s’est inspirée à la fois du néoclassicisme créé sous l’Empire Napoléonien mais également du romantisme qui s’inspire de la nature et se veut plus discret. On retrouve les symboles de l’amour déjà utilisés dans les périodes anciennes comme les mains jointes inspirées de l’époque médiévale, le cœur couronné ou enflammé, le lierre qui sous-entend « je m’attache ou je meurs » , le myosotis « Ne m’oubliez pas », la bague serpent symbole d’attachement ou encore la bague jumelée qui se séparait en deux parties avec en son centre le prénom des deux époux et une devise.
Napoléon III avec ses conquêtes birmanes et la découverte des mines de diamants d’Afrique du Sud, orne les bagues de fiançailles de plus grosses pierres aussi somptueuses que les rubis, les saphirs et les diamants dont la taille s’améliore pour faire passer la lumière, réfracter et donc faire briller encore plus.
Le 20ème siècle avec l’Art Nouveau et l’Art Déco révolutionne la joaillerie et ouvre le champ des possibles avec des lignes courbes ou graphiques ornées de pierres précieuses de qualité et de nouvelles formes de tailles telles que la poire, la navette etc. Les années 40 brisent les codes avec des grosses bagues graphiques et asymétriques mais souvent en forme de noeud, lien, symbole d’amour et d’attachement.
Depuis les années 60, les bagues de fiançailles sont plus fines, plus délicates et laissent place à l’imagination alors rêvons… Rêvez…
Article sponsorisé