Le pays des merveilles d’Harry Winston…

Haute joaillerie Livre

Écrit par Bérengère Treussard - Mardi 18 décembre 2012

Je vais vous raconter ma fabuleuse visite dans la Maison de « The king of diamonds » ou comment je suis entrée au Pays des Merveilles !

Un soir de juin, j’ai reçu une invitation de la Maison Harry Winston me conviant dans ses salons privés Avenue Montaigne pour me présenter la nouvelle collection Lily Cluster mais ça n’a pas été une simple visite...

Je vous entends déjà me dire : « Waou ! C’était comment ? »

Ou alors peut-être : « C’est qui Harry Winston ? »

Un joaillier, c’est certain, et il y a peu mystère à cela ! Mais, vous n’en savez peut-être pas plus?

Sauf à être un de mes lecteurs assidu de la première heure ayant lu ce bel article sur le Padparadscha...

Si ce n’est pas le cas, pas de panique !

Je reviens aux fondamentaux :

« Talk to me Harry Winston. Tell me all about it ! » chantait Marilyn Monroe dans « Les hommes préfèrent les blondes ».

Que Marilyn ait interpellé Harry Winston dans la célèbre chanson « Diamonds Are a Girl’s Best Friend » n’a rien de surprenant.

Durant sa vie, Harry Winston fut surnommé « le roi des diamants », « le génie des pierres » ou « le joaillier des stars » et, depuis huit décennies, son nom évoque le glamour par excellence, les diamants extraordinaires, les pierres d’exception et les montres ultra novatrices.

L’histoire d’Harry Winston commence, dès son plus jeune âge, dans la petite bijouterie ouverte à New York par son père, Jacob, un émigrant ukrainien arrivé aux États-Unis au début du XXe siècle avec sa famille.

La légende raconte qu’à 12 ans, le jeune Harry reconnaît une émeraude de deux carats dans la boutique d’un prêteur sur gage, l’achète 25 cents et la revend 800 dollars dans la boutique de son père. Toute sa vie, ce passionné éprouvera un attrait profond pour les pierres précieuses, au point de garder ses acquisitions dans les poches pour les toucher.

Harry Winston fonde sa propre Maison en 1932, à New York, et révolutionne le monde de la haute joaillerie en achetant certaines des plus prestigieuses collections de ventes aux enchères américaines de son époque.

Il libère les pierres de leurs lourdes montures démodées puis les remodèle dans un style plus contemporain, pour le plaisir d’une clientèle moderne et initiée. Il présente en particulier des colliers souples sur mailles de platine, ondulant avec les mouvements de la personne qui les porte. Sa réputation est établie.

De nombreux diamants célèbres sont passés entre ses mains, ce qui lui a valu le surnom de The King of Diamonds, « le roi des diamants ».

Voici une des rares photos de Monsieur Harry Winston publiée en 1978, l’année de son décès, ayant toujours refusé d’être photographié de face pour des raisons de sécurité.

Un fabuleux livre sort le 16 octobre 2012 aux Éditions Rizzoli mettant en scène des créations extrêmement raffinées au travers de fascinantes campagnes publicitaires, d’images d’archives et de photos de célébrités.

On découvre entre autres, les diamants historiques qui sont passés entre les mains de Harry Winston tel que le Hope (diamant bleu 45.52 ct) qui a inspiré le nom de la fondation de Harry Winston, le Lesotho (diamant brut de 601 ct.) et le Jonker (diamant de 726 ct.)

Cet ouvrage passionnant rend hommage aux stars telles que Elizabeth Taylor, Gwyneth Paltrow, Halle Berry et, bien sûr, Marilyn Monroe, et attire irrésistiblement l’attention du lecteur sur certaines des pièces joaillières et horlogères les plus spectaculaires de l’histoire.

Maintenant que vous savez tout ou presque sur Harry Winston

J’en reviens à ma merveilleuse visite…

Accueillie Avenue Montaigne par une armée de membres de la sécurité, j’ai grimpé les quelques marches d’un très bel escalier qui m’a menée à un grand bureau de réception tout en parquet et boiseries décoré dans des tonalités poudrées.

Sigrid et Camille m’ont présenté la Maison et successivement la collection Lily Cluster, collection d’appel de Harry Winston avec des prix raisonnables.

Suivi de magnifiques bagues de fiançailles diamants et diamants jaunes...

Belle Classic Winston

Et de pièces assez exceptionnelles tant par la qualité des pierres présentées que par la réalisation.

Je suis fan de la Collection New York...

Skyscraper Reflection Central Park

Une vraie princesse, j’ai pu tout essayer ! De la collection Lily Cluster à « The Ring » en passant par le diadème...

Je ne vous dit pas tout… Vous risquez d’être jaloux !

Non ? ça tombe bien, je ne pouvais pas garder tout ça pour moi ! Trop d’émotion !

J’ai eu le grand honneur et surtout le grand bonheur, d’essayer un collier très exceptionnel par la qualité des pierres et de la façon composé d’émeraudes et de diamants.

Ta-daaaaaaaaaaaaaa!

Est-ce bien nécessaire de demander le prix ? Non ! Il y a plus de sept zéros, c’est certain.

Où est mon Prince Saoudien ? Oui, je sais, on peut parfois être prête à tout ! Mais, ça vaut le coup !

Le collier d’une souplesse et d’une légèreté surprenante a parfaitement épousé mon cou jusqu’à la naissance de mon décolleté …

En vérité, je vous le dis, je n’ai rien connu de meilleur ! L’espace d’un instant, je me suis sentie plus femme que femme, plus glamour que glamour, bref, autant le dire….

I felt like being Marilyn Monroe !

J’ai vraiment compris, ce jour-là, que les diamants étaient vraiment mes meilleurs amis !

On peut dire que j’ai rêvé éveillée telle Alice au Pays des Merveilles et je recommande l’expérience !

D’ailleurs, des études très sérieuses révèlent – ce qui n’est un secret pour personne - que l’on a besoin de beauté pour vivre heureux !

Ce jour-là j’ai pris ma dose de bonheur et je l’ai reprise ce week-end – il faut toujours abuser des bonnes choses – à la Biennale des Antiquaires !

A la biennale, tout est beau et invite au voyage au Pays des Merveilles.

De l’endroit magique, le Grand Palais, à la scénographie réalisée par Karl Lagerfield, en passant par la qualité des exposants et a fortiori des pièces présentées. Pour cette édition, 10 joailliers ont été sélectionnés alors que lors de la dernière ils n’étaient que 7 !

Courrez-y, vous avez jusqu’au 23 septembre 2012, vous en aurez plein les yeux !

Les pièces présentées par Harry Winston sur le thème de la nature et notamment de l’eau sont de toute beauté, les pierres sont exceptionnelles … Les diamants, telles des gouttes d’eau parsemées délicatement sont d’une telle poésie qu’il n’y a pas de mots assez forts pour exprimer les sentiments qui nous submergent à la vision de ces pièces...

J’en suis encore toute retournée, je n’aurai jamais imaginé tant de beauté concentrée en un si petit endroit..

La nature sublimée par la main de l’homme…

Chaque pièce de haute joaillerie est le fruit d’une collaboration entre les designers et artisans de Harry Winston afin de donner naissance à l’exceptionnel. La collection nous fait découvrir les différents états de l’eau grâce à de somptueuses palettes de couleurs où formes et mouvements se mêlent à la pureté des lignes.

Grace à un sertissage en platine extrêmement raffiné, les compositions sophistiquées aux formes abstraites, pavées de diamants évoquent la fluidité élégante des rivières et les délicats rangs de diamants taille poire et brillant rappellent la chute majestueuse des cascades. Les variations des tailles de diamants interprètent les différentes incarnations de l’eau - des diamants taille brillant qui revisitent les brumes enchanteresses de l’océan, aux diamants taille baguette qui se transforment en cristaux de glace. Pour rendre le prisme infini des couleurs de l’eau, les pierres précieuses se mêlent aux diamants et forment des camaïeux de bleu et de vert – saphirs et émeraudes aux teintes profondes, aigues-marines translucides, lumineuses turquoises ou éclatantes tourmalines de Paraïba.

Composée de 19 créations, cette collection fascinante entraîne la haute joaillerie dans un voyage au cœur même des éléments, dans le pays des merveilles intemporelles de Harry Winston.

Je vous souhaite le même voyage que le mien…

Bonheur garanti !