Écrit par Bérengère Treussard - Lundi 17 juin 2024
La joaillerie utilise des termes techniques qui ne sont pas toujours connus du grand public. Pour les adeptes du bijou vintage, il n’est pas toujours facile de s’y retrouver notamment sur les catalogues de ventes aux enchères. Pas de panique, voici les principaux termes utilisés via ce lexique non exhaustif mais bien utile pour s’y retrouver.
Après l’Art nouveau, dans les premières années du XXe siècle, les formes naturelles se synthétisent, annonçant les formes géométriques des années 1920.
Les bijoutiers s’inspirent des styles Empire et Louis XVI pour réaliser des parures où apparait souvent le platine, qui permet de réaliser des montures plus fines et plus souples.
Le noir et le blanc, l’onyx et le cristal introduisent des oppositions plus franches et l’utilisation du lapis-lazuli, du jade et du corail donne naissance à une joaillerie haute en couleur.
C’est l’époque où les créateurs aiment conjuguer le mat et le brillant, le transparent et l’opaque au service d’une bijouterie aux couleurs, aux matières et aux thèmes très contrastés.
Les formes géométriques dessinent des plans nets et tranchés, que favorisent les nouvelles tailles de pierres : en baguette, trapézoïdales...
Pour cette période, la collection comprend des œuvres de : Georges Fouquet, qui crée dans son atelier les bijoux dessinés par son fils Jean, mais aussi ceux du peintre André Léveillé, de l’affichiste Cassandre et de l’architecte Eric Bagge.
La maison Boucheron est représentée par une grande broche en onyx et corail donnée à l’occasion de l’exposition internationale de 1925.
À la polychromie des années 1920 succède la monochromie des bijoux des années 1930, représentés par des œuvres de Raymond Templier ou de Jean Després.
Extrait de La collection de bijoux du Musée des Arts Décoratifs à Paris, Musée des Arts Décoratifs, Paris 2002.
En 1895, Siegfried Bing, marchand d’objets orientaux, ouvre à Paris une galerie d’art décoratif contemporain qu’il nomme L’Art Nouveau. Le Musée des Arts Décoratifs possède le plus grand ensemble de bijoux Art Nouveau français.
Ce court moment de l’art décoratif constitue une période phare dans le domaine de la bijouterie et tout particulièrement à Paris. La collection comporte un nombre important de bijoux de René Lalique ainsi que des œuvres significatives des grandes familles de bijoutiers de la fin du XIXe siècle : Falize, Fouquet, Vever et Lucien Gaillard, comme des bijoutiers moins célèbres : Edmond Henri Becker, Charles Boutet de Monvel, Paul Follot et bien d’autres.
Certains types de bijoux sont particulièrement bien représentés, ainsi les peignes dont la diversité des matières (corne, ivoire, bois) ne cède en rien à la richesse des thèmes chers à l’Art Nouveau : la femme, la flore et la faune.
Extrait de La collection de bijoux du Musée des Arts Décoratifs à Paris, Musée des Arts Décoratifs, Paris 2002.
Anneau amovible de forme généralement ovale destiné à soutenir un pendentif, une médaille, une pendeloque. On passe ensuite la chaîne dans la bélière pour accrocher autour du cou.
Étymologiquement, le mot « bijou » provient du mot breton « bizou ».
Ce terme contient – comme « joyau » – le mot « joie ». En anglais « jewels », qui ne distingue pas le bijou du joyau, est issu du vieux français joel ou jeu. En italien, gioiello vient du latin gaudium, qui signifie le jeu, la jouissance au sens large.
L’objet désigné s’accompagne donc dans les trois langues d’un état d’esprit mariant le plaisir au jeu. C’est d’ailleurs ce sens qui différencie le bijou, objet décoratif mais chargé d’intention (religieuse, magique, signifiant le statut ou les sentiments), de l’accessoire qui lui, est le complément décoratif du costume.
Le mot bijou est aussi dans le langage courant, le terme générique qui signifie l’élément de la parure et reflète une entité stylistique ou localisée.
C’est également le mot dont on se sert pour symboliser de manière figurée la perfection, la finition parfaite. Il évoque aussi l’affection, la tendresse maternelle et protectrice et s’adresse aux êtres comme aux choses petites, délicates et raffinées auxquelles on tient.
D’après le Dictionnaire international du bijou, collectif sous la direction de Marguerite de Cerval, Editions du regard, Paris 1998.
La bijouterie se concentre sur le travail du métal alors que dans la joaillerie met la pierre au centre de son le travail. Dans la joaillerie, les pierres sont mises en avant.
Taille spécifique d’un diamant brut en 57 ou 58 facettes assurant un éclat maximal à la pierre. Le terme brillant est également l’autre nom qui peut être donné à un diamant dont la taille est la taille brillant : l’expression sera par exemple « je cherche un brillant pour mes fiançailles ».
Pierre en forme de goutte et taillée de facettes triangulaires. La briolette dans le monde des diamantaires et des lapidaires est la forme et taille la plus complexe à réaliser.
Les quatre critères d’évaluation de la valeur d’un diamant : colour (la couleur), carat (le poids), clarity (la pureté), cut (la taille). Pour en savoir plus, vous pouvez relire
Un cabochon est une pierre polie, non facettée formant un dôme. Les pierres cabochon sont une réelle ode à une féminité douce et généreuse, cette taille cabochon est peut-être la première utilisée par les hommes.
Camée en pierre dure, camée coquille
Sculpture en bas-relief réalisée dans les pierres dures et représentant le plus souvent des personnages en buste. Le camée utilise les couches de couleurs différentes de certaines pierres ornementales, telles l’onyx, la sardonyx, la cornaline, l’agate, la calcédoine.
Les camées ont été très prisés par les Grecs et les Romains. Oubliées pendant tout le Moyen Âge, la mode et la technique sont reprises avec beaucoup d’éclat à la Renaissance et pendant la période néoclassique.
L’Empereur Napoléon Ier, grand amateur de camées et d’intailles, institua une école spéciale. En 1805, il fonda un prix de Rome pour les graveurs en pierres dures, identique à celui réservé aux peintres, aux sculpteurs et aux architectes. La vogue du camée fut remplacée dans les années 1880 par celle de la médaille.
Les camées coquilles, qui eurent beaucoup de succès pendant tout le XIXe siècle, se distinguent par leur profil légèrement convexe. Ils sont sculptés dans des coquillages : plus tendres, plus faciles à travailler, ils sont moins onéreux.
D’après Evelyne Possémé, Bijouterie-Joaillerie, Editions Massin, Paris 1995.
C’est l’unité de mesure du poids d’une pierre précieuse utilisé dans le monde entier. 1 carat = 0,2 grammes. Le terme vient de la graine de caroubier qui pèse le même poids.
Support d’une pierre à plusieurs griffes destinées à la sertir. Tête d’une bague où se place le décor ou la pierre.
D’après Evelyne Possémé, Bijouterie-Joaillerie, Editions Massin, Paris 1995.
Cette substance organique calcaire est sécrétée par de petits polypes marins. La variété utilisée en bijouterie est le corallium rubrum. Au XIXe siècle, il provient de la Méditerranée et les principaux centres de production et de traitement sont Naples et Gênes en Italie, et Marseille en France. Les couleurs du corail vont du blanc rosé au rouge sang, cette dernière nuance étant la plus prisée. Le corail peut être employé en perles, demi-perles, perles facettées ; il est également sculpté en camée comme pouvait l’être la malachite, le jade, la citrine ou la topaze.
D’après Evelyne Possémé, Bijouterie-Joaillerie, Editions Massin, Paris 1995.
C’est la partie partie supérieure d’une pierre facettée.
Forme la plus fréquente de la taille du brillant ancien (ou baroque): c’est une section rectangulaire ou carrée avec les coins arrondis, cette taille comporte 17 facettes dessus, et 17 en dessous. Les célèbres diamants « Hope » ou « le Régent » sont taillés en coussin.
C’est la partie inférieure d’une pierre. Elle peut être pointue ou plate selon la forme de la pierre.
Le terme dureté est utilisé pour le métal et pour les pierres. L’Echelle de Mohs indique la dureté des pierres. La pierre la plus dure est le diamant (10). Certaines pierres ne sont pas utilisées en joaillerie et bijouterie car elles ne sont pas assez dures pour supporter les chocs par exemple.
Le terme dureté est également utilisé pour le métal et équivaut à sa résistance qu’il oppose à la pénétration d’un corps plus dur que lui. C’est-à-dire sa capacité à résister aux rayures et aux marques d’un autre matériau. Les métaux ont une faible dureté contrairement aux pierres.
Émaux opaques, émaux cloisonnés sur or, émaux de ronde bosse, émaux translucides à jour.
L’émail est un verre fusible composé de silice et coloré par des oxydes métalliques. La technique est née en Orient, Phénicie et Égypte dans la première moitié du deuxième millénaire avant JC. Un mélange de plomb et d’étain permet d’opacifier l’émail. C’est ainsi que se distinguent les émaux transparents, qui laissent apparaître le fond, des émaux translucides, où le fond est voilé, et des émaux opaques qui masquent entièrement le support. L’émail en poudre est placé en plusieurs couches dans des cavités préparées, avec passage au four entre chaque couche. Les métaux utilisés comme support sont principalement l’or, l’argent ou le cuivre. Une fois cuit, l’émail est bombé, il peut alors être poli ou cabochonné comme une pierre.
D’après Evelyne Possémé, Bijouterie-Joaillerie, Editions Massin, Paris 1995.
C’est une technique ancienne qui consiste à former des motifs avec des fils de métal très fins.
« Fine » est entendu au sens ancien de « fin », c’est à dire de qualité supérieure. Les pierres fines sont l’améthyste, l’opale, la topaze, la tourmaline, le chrysobéril, l’aigue-marine...
La législation française n’autorise plus ce terme, pas plus que celui de semi-précieuse. Le terme exact est « pierre gemme » si la pierre est translucide ou transparente, et « pierre dure » si elle est opaque.
Pierre précieuse, du latin gemme, « bourgeon ». La gemmologie est l’étude de certaines catégories de pierres comme les pierres précieuses, les pierres fines et les pierres ornementales.
Depuis le décret de 2002, on ne retient que les termes « pierre gemme » ou « pierre dure ».
Le godron est un ornement en relief ou en creux que l’on retrouve sous forme de gousse ou d’ove allongé disposé à la verticale ou à l’horizontale.
On le retrouve dans la décoration de pièces d’orfèvrerie, que ce soit en bijouterie ou sur des vases décoratifs.
Le grain est un petit morceau de métal arrondi que le sertisseur rabat sur la pierre, faisant office de griffe pour retenir la pierre.
Les griffes permettent de maintenir la pierre. Ce sont des tiges métalliques qui sont rabattues sur la pierre délicatement par le sertisseur pour la fixer durablement sur le bijou. Forme de sertissage qui met la pierre en valeur.
C’est un corps étranger emprisonné dans un minéral lors de sa formation. On préfère les gemmes sans inclusion mais certains collectionneurs de pierres préfèrent justement les gemmes avec des inclusions.
Pierre gravée en creux, initialement pour servir de sceau ou de cachet.
Dans une émeraude, les inclusions en forme de givre forment un jardin.
La bague jarretière est constituée d’un anneau simple orné de trois pierres alignées. C’était la bague de fiançailles à la mode pendant la période Art Déco dans les années 20.
La joaillerie s’est développée à partir du XVIIe siècle.
Les pierres précieuses, fines et ornementales ont de tout temps servi à l’embellissement de la parure, mais la joaillerie est une technique basée sur l’exploitation des propriétés physiques des pierres et notamment du diamant.
Le développement de la joaillerie est lié à la richesse de l’approvisionnement mais également à l’amélioration des techniques de taille.
D’après Evelyne Possémé, Bijouterie-Joaillerie, Editions Massin, Paris 1995.
Un jonc peut se présenter sous la forme de bracelet ou d’anneau. On appelle jonc un bijou dont le diamètre est uniforme. Pour les bracelets, on l’appelle « jonc ouvrant » quand il est de forme ovale et ouvrant sur une charnière par exemple.
Titre donné à l’or dans la plupart des pays anglophones. Indique la proportion d’or fin dans un bijou. L’or pur est l’or 24K mais il est trop mou pour la fabrication du bijou. On lui préfère l’or 18K qui est un alliage (pour 24g, il y a 18g d’or soit 75% ou or 750/1000ème ).
L’alliage pour l’or jaune est de 75% d’or pur, 12,5% d’argent et 12,5% de cuivre.
L’or blanc c’est 75% d’or pur et 25% d’argent, et l’or rose c’est 75% d’or pur et un peu plus de cuivre que d’argent, qui fait varier l’or rose de l’or beige à l’or rouge suivant les proportions. L’or beige est déposé par Chanel.
Attention, il existe l’or 9K ou 375/1000ème qui signifie qu’il n’y a que 37,5% d’or fin. C’est donc souvent un bijou moins cher mais c’est parce qu’il contient moins d’or pur.
Le lapidaire est un artisan qui taille, polit ou grave les pierres précieuses, fines ou dures (il peut également tailler les diamants, bien que ce travail soit généralement fait par des diamantaires avec un équipement adapté).
La bague marquise est une bague à chaton ovale (oblong) pointu monté sur une fine corbeille ajourée. On rencontre cette forme dès le XVIIIe siècle. Un diamant de taille navette est aussi appelé taille marquise.
L’échelle de Mohs est une échelle croissante de 1 à 10 qui sert à comparer la dureté des minéraux. Le principe est simple, une pierre est plus dure qu’une autre si elle raye cette dernière. La pierre la plus dure étant le diamant, qui est à 10 sur l’échelle de Mohs.
C’est une personne qui fabrique des objets utilitaires en métaux précieux : chandeliers, couverts, plats etc.
La lumière réfractée à l’intérieur de la perle et réfléchie sur les couches successives lui donne de douces irisations connues sous le nom d’orient, car il évoque la lumière du soleil levant.
C’est une forme de serti dans laquelle toutes les pierres sont toutes rapprochées les unes des autres et fixées par des grains. Ce genre de sertissage se fait avec des pierres de petit diamètre, sur une surface plane ou arrondie.
L’expression est liée aux notions de beauté et de rareté. Elle est réservée aux diamants, saphirs, émeraudes et rubis. Le saphir et le rubis font tous deux partie du groupe des corindons. Le diamant, généralement blanc, aux nuances très variées, existe dans des couleurs dites « fantaisie » : vert, rose, bleu, pourpre, brun, jaune. Le saphir n’est pas uniquement bleu, il peut être incolore, rose, orange, jaune, vert, violet, noir.
D’après Evelyne Possémé, Bijouterie-Joaillerie, Editions Massin, Paris 1995.
Depuis 2002, toutes les pierres sont précieuses : pierre gemme ou pierre dure.
C’est une tige de métal au bout de laquelle est gravé un motif. Ce motif sera insculpé sur le métal à l’aide d’un marteau.
On parle de poinçon de maître ou de fabricant lorsque le poinçon porte la signature du bijoutier ou du joaillier qui a fabriqué le bijou. C’est pourquoi les bijoux de la place Vendôme n’étaient pas signé car il y avait le poinçon du fabricant. Aujourd’hui, on retrouve les artistes qui ont créé des bijoux grâce aux poinçons du fabricant.
On parle de « poinçon de garantie » qui lui garantit le titre du métal utilisé (or 18K, argent 925 etc.)
Le carat se divise en 100 points. Ainsi, un diamant de 0,5 carat équivaut à 50 points.
Taille ancienne de diamant dont le dessus est taillé à facettes et le dessous est plat. Il n’y a pas de réfraction et de retour de lumière de l’intérieur ; la brillance vient seulement du fait que les facettes sont très réflectives, dû à l’extrême dureté́ du diamant. On dit de ce type de diamant qu’il est taillé en rose.
Opération par laquelle le sertisseur, ouvrier spécialisé, fixe les pierres sur une monture métallique. Il utilise des échoppes, des fraises, et intervient sur la monture préparée et repercée par le joaillier.
Le métal employé le plus couramment pour le sertissage du diamant est l’argent, quelquefois doublé d’or. Depuis le début du XXe siècle, le platine est préféré pour son inaltérabilité́, sa résistance et sa souplesse.
Dans les années 1940, les bijoutiers préfèrent monter en or les pierres fines de couleur.
D’après Evelyne Possémé, Bijouterie-Joaillerie, Editions Massin, Paris 1995.
Il existe plusieurs formes de sertis : serti griffe, serti clos, serti grain, pavage, serti neige, etc.
Ensemble des opérations qui permettent de passer du diamant brut au diamant prêt à être serti dans un bijou. Ces opérations sont le sciage ou clivage, l’ébrutage qui donne la forme générale de la future pierre taillée, le facettage et le polissage final. La taille du diamant vise à donner le plus d’éclat possible à celui-ci.
Celle dite “brillant” est la plus demandée. Les plus fréquentes : marquise ou navette, cabochon, brillant, poire, taille émeraude, coussin. Les tailles tiennent compte des inclusions.
On parle de la taille d’un diamant qui a moins de facettes que le brillant. Elle a beaucoup de charme mais un peu moins d’éclat.
De forme rectangulaire. Comme son nom l’indique, cette taille s’applique souvent à l’émeraude, ou encore aux trois autres pierres précieuses.
Le diamant est la pierre la plus dure qui existe ; il ne peut être attaqué que par lui même. C’est cette découverte qui a permis aux lapidaires d’améliorer la taille des gemmes et de leur donner tout leur éclat.
Jusqu’au XIVe siècle, les pierres précieuses sont grossièrement polies en cabochon ou à partir de leur forme naturelle : hexagonale pour l’émeraude, octaédrique pour le diamant que l’on utilise en « pointes naïves ».
Au XIVe siècle, les diamants étaient souvent taillés en table avec quatre biseaux. Vers 1476, Louis de Berkem invente la taille régulière du diamant à 33 facettes (32 distribuées autour d’une « table »), appelée taille simple ou non recoupée.
A la fin du XVIe siècle, le Vénitien Vincent Peruzzi crée la première taille du brillant à 56 facettes, à peine modifiée aujourd’hui.
Au XVIIe siècle, le cardinal Mazarin permettra la création de la taille en rose (sans table, avec des facettes sur toute la surface de la pierre).
À côté de ces formes classiques coexistent de nombreuses tailles fantaisie à lignes courbes – marquise, poire, ovale, cœur, demi-lune – ou à lignes droites et à degrés – émeraude, baguette, baguette trapèze, triangle, tricorne – dont certaines furent inventées au XXe siècle.
D’après Evelyne Possémé, Bijouterie-Joaillerie, Editions Massin, Paris 1995.
Aujourd’hui, les lapidaires sont capables de tailler quasiment toutes les formes, y compris les plus incongrues ou coquines.
Bague tank ou bracelet tank sont des icônes des années 40-50. Tendance née au début des années 40 et dont le nom provient de cette période troublée. Bijou important et en volume avec des lignes géométriques et peu de pierres devenues assez rares. Ce bijou permettait d’avoir un maximum d’or sur la main ou au poignet. Assez pratique en période de guerre.
Bague dont le chaton est double pour accueillir deux pierres juxtaposées jumelles. Elle est montée souvent en forme de S ou de 8. Le Toi et moi était très en vogue dans les années 1880. Les pierres peuvent être identiques ou différentes ; par exemple, un diamant et une perle.